• Antoine B.

    Masterpiece Intensity Layout Capacity Harness

    Eeja-f*cking-naika !! Pas le meilleur coaster que j'ai fait au sens propre mais mon préféré. Parlons donc de mon top 1. Les 4th dimension ne font rien comme les autres, aucun élément de ce coaster n'est descriptible pour quelqu'un ne l'ayant pas ridé. Le fait que les nacelles tournent (c'est d'ailleurs le 4th dimension avec le plus de rotations, devant X2 et Dinoconda) le rapproche peut-être plus d'un flying B&M en terme de sensation, quoiqu'il s'en distingue notamment par la sensation de chaos absolu qui est si difficile à expliquer. Les forces appliquées sont brutales, tournoyantes et désorientantes, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Tout commence avec la first drop, prise d'abord de dos lors de la pre-drop, puis les nacelles s'inclinent de manière à mettre le rider face au sol, le tout en même temps que l'accélération, donnant une sensation de happement absolument incroyable, et posant par la même occasion le ton du coaster. Drop verticale de 76m face au sol donc, autant dire que c'est long, intense et efficace, où on sent bien la masse faramineuse du train et la pure puissance de la bête. Vient ensuite la partie la plus intense du coaster : le bas de la first drop jusqu'en haut de l'inside raven turn, les G positifs sont soutenus, extrêmement puissants et la sensation est très proche de celle d'un pretzel loop (d'où ma première comparaison) car les nacelles pivotent juste avant le creux de la drop pour mettre le rider face au ciel cette fois, les G s'appliquent donc dans son dos et font de leur mieux pour chasser l'air des poumons. Le raven turn est pris avec agressivité, tellement que survient à son apex une bonne dose d'ejector couplé à une rotation à 360° de la nacelle. S'en suit une dose de G positifs classiques (par classique il faut entendre conventionnel) pour finalement arriver sur la meilleure partie du ride. UN ZERO G ROLL COUPLÉ À UNE ROTATION À 360° DE LA NACELLE. Cet élément est insane, genre vraiment. L'élément est pris avec force dans le sens de la marche et fera (environ) l'effet d'une ejector hill mais où vous passerez (sans retomber sur votre siège) du sens de la marche, en sens inverse puis à nouveau dans le sens de la marche, tout en ayant effectué 2 inversions. Je vous avais prévenu que c'était difficile à expliquer, et pour être parfaitement honnête avec vous, la surcharge sensorielle rend presque impossible la restitution exacte des sensations, mis à part le fait que j'ai mis 20 min à m'en remettre. Mais le ride n'est pas fini, loin de là. Vient ensuite un overbanked turn qui peut paraître classique en offride mais qui ne l'est pas du tout une fois les fesses posées sur Eeji (c'est son petit surnom). Les nacelles tournent à nouveau au milieu de l'élément de sorte à ce que vous soyez dos aux rails (et face au mont Fuji), donc encore une fois avec des G proches de ce que peut faire un flying coaster B&M ou flying dutchman vekoma lors des parties sur le dos. Prochain élément : un fly-to-lie combinant G latéraux et airtime, qui nous fait passer du sens de la marche à une position dos au parcours. Le train s'élève ensuite, apportant une dose d'airtime à l'apex du prochain élément (qu'on ne voit donc pas vu qu'on est dos au parcours) qui n'est nul autre qu'un outside raven turn hyper agressif et fourbe à souhait. Tout l'élément est intense, vous faisant décoller de votre siège pendant une bonne seconde et vous remettant dans le sens de la marche par la même occasion. Vous verrez donc arriver le prochain fly-to-lie, offrant les mêmes sensations que le premier en encore plus puissant et agressif. Le rider est donc à nouveau dos au parcours quand surviennent les freins finaux. Et quels freins finaux ! Ceux-ci sont atteints avec une vitesse respectable d'une part, donc relativement intenses en soit, mais Alan Schilke a trouvé bon (et à raison) d'effectuer une dernière rotation de la nacelle afin de mettre le rider face aux catwalks (face au sol, donc). La sensation d'être sur le point de se faire râper le visage sur le métal est un superbe dénouement pour un coaster incroyable. Vous avez tout suivi ? Non ? C'est normal, moi non plus à vrai dire. Et c'est ça qui est incroyable, je n'avais jamais (et je n'ai toujours pas) vécu de telles sensations sur un coaster. Parlons des points négatifs, parce qu'il y en a. Déjà, on est au Japon, donc le débit est minable (couplé à la complexité des harnais) et vous ne pourrez pas choisir votre place. Ensuite les harnais sont hyper restrictifs et le train vibre, donc ne vous attendez pas à une expérience fluide. Si vous n'aimez pas trop l'intensité, je vous conseille les sièges intérieurs et plutôt l'avant du train (ou passez tout simplement votre chemin). Mais si vous êtes comme moi, le back devrait vous assommer comme vous en rêviez depuis longtemps. Plus que deux mots à dire : EEJANAIKA EEJANAIKA !

  • Antoine B.

    Theming Pace Smoothness Too short Airtimes

    Un bon woodie, mais pas non plus de quoi hurler au chef d'oeuvre! Le train maintient bien sa vitesse durant l'intégralité d'un layout tortueux comme GCI sait bien les faire. Cependant le coaster paraît trop court, ce qui est bizarre quand on voit la longueur de la machine. Cela est sûrement dû à la vitesse moyenne du coaster (très élevée), au manque d'airtime et d'éléments vraiment intéressants ainsi qu'à la longueur des freins de fin de parcours. Dommage donc, je pense (et j'en suis sûr) qu'il y avait mieux à faire, sachant que c'est le plus gros GCI jamais construit et pourtant vraiment pas le meilleur. La théma reste de haut vol cependant, que ce soit dans la file d'attente, dans la gare ou même pendant le parcours, où le coaster croise Blue Fire et Atlantica.

  • Antoine B.

    Comfort Masterpiece Intensity Reliability

    J'aime voir Taron comme une bête cornue démolissant un village de rage. Une bête mystique, hurlant à intervalle régulier dans Klugheim, enveloppant l'atmosphère de sa présence à la fois majestueuse et effrayante. Et si nous prenions ce monstre féroce comme monture? Mon dieu mais quel coaster, pas dénué de défauts comme ses détracteurs aiment le répéter inlassablement. Mais force est de constater que la machine est généreuse, les launchs sont punchy, les airtimes fourbes et les latéraux déments. De la soundtrack à la cascade, la zone/coaster fourmille de détails, et est tout simplement magnifique à regarder et encore mieux à expérimenter. Que demander de plus franchement?

  • Antoine B.

    Launch Fun Ejectors Harness

    De la théma un peu désuète à son launch surpuissant, Fluch von Novgorod possède un indéniable charme. Malgré la présence des harnais gerstlauer assez restrictifs, le coaster reste plaisant à faire et propose une vraie expérience (comme son grand frère Kärnan). Il y a tellement de surprises que ce soit avant, pendant et après le coaster, on sent que Hansa Park a vraiment fait en sorte d'emballer leur machine le mieux possible. Chapeau à eux d'ailleurs, l'effet est réussi et le résultat convaincant. Maintenant parlons de l'élément qui fait partie de mes éléments préférés toutes montagnes russes confondues : son launch de l'espace! Mon dieu quel coup derrière la nuque! Tellement intense! Le fait d'accélérer avec autant de force, dans le noir, et assis dans une petite cagette de 8 places est une expérience en soit. Il serait dommage aussi d'oublier le top hat, offrant un des airtimes les plus puissant d'Europe. Le reste du layout à l'extérieur est un peu moins qualitative que ce départ en trombe, avec la présence d'un accoup en entrée du "batwing couché", accoup qui peut mettre des baffes aux first timers, vous êtes donc prévenus! La partie indoor qui s'en suit est sympa quoiqu'un peu courte. Néanmoins l'expérience vaut le coup, d'autant plus maintenant que Kärnan existe.

  • Antoine B.

    Inversions Intensity Duration Theming Capacity

    Un bon B&M old school comme il y en a peu en Europe. De beaux pics d'intensité, le meilleur rang étant le back extérieur gauche et de loin (la zero g roll étant absolument démente en fin de journée). La théma gadouilleuse est affreuse et le débit minable pour une telle machine, mais je ne vous apprends rien!

  • Antoine B.

    First Drop Masterpiece Intensity Capacity

    Le chef d'oeuvre de Gerstlauer est un des coasters les plus étonnant et les plus unique qu'il m'ait été donné de rider. Que ça soit la file d'attente étriquée et sombre, au choix automatique des places et aux différentes features qui se passent dans les bâtiments (dont je ne parlerai pas ici par respect pour les gens qui veulent garder la surprise). La first drop est twistée à la manière d'Expedition Geforce par exemple, mais dû aux trains plutôt courts du modèle infinity, je ne dirais pas que l'airtime est très poussé dans cet élément qui reste une belle first drop verticale de 73m de haut et dans le noir ne l'oublions pas. On se retrouve donc catapulté hors de la tour, là où la lumière du jour (que l'on avait pas vue depuis la moitié de la file d'attente) vient nous frapper en même temps que les 5Gs brutaux de la machine. S'en vient ensuite une danse aérienne, dans ce qui ressemble à un "non-inverting sea serpent roll", pour finalement replonger et rester près du sol, enchaînant stengel dives, virages et ejectors hills (au nombre de deux) avec un mélange de grâce et d'agressivité bestiale même si quelques vibrations (non gênantes) se font ressentir. Et cela jusqu'au retour dans le bâtiment. Le parcours est anxiogène (qui n'a pas eu peur la première fois qu'il a ridé Kärnan ? ) et nerveux. La thématisation est vraiment bonne, et on ressort de cet hypercoaster en ayant l'impression d'avoir vécu une expérience unique. Que demander de plus ? Bizarrement, je connais beaucoup d'enthousiastes qui trouvent que Kärnan est sur-côté, ce que je ne comprends pas je vous l'avoue. C'est un coaster intense, absolument unique, bien thématisé et confortable, qui décevra peut-être les aficionados du saint "airtime", même si je pense qu'ils oublient qu'un bon coaster ne se mesure pas en chronométrant ce dernier, et heureusement.

  • Antoine B.

    Airtimes Masterpiece Duration

    SteVe! Le seul, l'unique! Tapi au fond de Cedar Point vous devrez croiser tout les coasters mythiques de l'Americas Roller Coast, tel un pèlerinage, pour poser vos yeux sur cette merveille de bois et de métal. Steel Vengeance est tout l'inverse de son piètre prédécesseur Mean Streak. En fait, je crois n'avoir jamais ridé un coaster aussi complet que celui-ci. Il y a tout, des ejectors, des floaters, des zero gs, du stalling, un wave turn dantesque dans la structure. Le tout sans aucun temps mort. Sur un parcours aussi long, ça relève de l'exploit. Et c'est là qu'on voit la différence entre les bons coasters, et les coasters fabuleux. Pinaillons un peu cependant, car SteVe ne survole pas non plus tout les autres coasters que j'ai pu faire, loin de là. Chose commune chez les RMC, les G positifs se font timides, et l'absence d'un vrai zero g stall digne de ce nom se fait ressentir. Pas un coaster parfait donc, mais peut-être celui qui se rapproche le plus du concept de coaster holistique, le saint graal des enthusiasts. Ni surcoté, ni sous-coté, ce monument devenu central dans la capitale des montagnes russes mérite entièrement sa réputation.

  • Antoine B.

    Airtimes Comfort Layout Theming

    Malgré ses stats pas très impressionnantes, il reste le meilleur gci que j'ai fait à ce jour. Le layout sans aucun temps morts enchaine les airtimes avec fougue. Le show dans la grange a complètement été survendu par Cedar Fair, mais il n'enlève rien à la qualité du coaster!

  • Antoine B.

    Airtimes Intensity Duration

    The Voyage... Je pourrais faire une ôde à ce coaster tellement je l'aime. Il a tout, et il excelle dans tout les domaines. Il est le deuxième coaster avec le plus d'airtime au monde, il est un des plus long coaster en bois, offrant un ride time absolument hallucinant, il est aussi le woody le plus intense que j'ai fait, un ride au back étant aussi intense qu'un Skyrush ou un i305. Que dire des night rides hallucinants, de ses 7 tunnels qui ajoutent à la sensation de vitesse, de la variation de son layout passant d'un hyper B&M à un intamin Blitz, pour continuer sur du RMC avec un triple down indoor absolument dément et terminant sur du GCI en fin de parcours. Que dire du confort de ses trains PTC, impeccables, qui donnent une vraie sensation de liberté. Que dire de sa fluidité, exceptionnelle quand on imagine ce que les trains doivent faire subir aux supports. Je pourrais parler pendant des heures de ses qualités, des sensations qu'il procure, mêlant floaters soutenus, gros latéraux, ejectors brefs et gs positifs, le tout sans aucun temps mort, le mcbr permettant seulement de reprendre sa respiration. Je pourrais encore parler de ses interactions avec Thunderbird, de la beauté de son lift en offride, de sa capacité à reprendre autant de vitesse malgré un arrêt total à la moitié de son parcours. Merci vraiment à The Gravity Group pour cette merveille de sensations, et merci à Holiday World pour être sûrement un des seul parc à pouvoir maintenir une telle machine confortable et fluide.

  • Antoine B.

    Inversions Masterpiece Intensity

    Flying Dinosaur est juste un prodige d'intensité, chose rarement vu sur un B&M, du moins à un niveau aussi extrême. Ici je ne parle pas de Gs positifs un peu soutenus, ou d'helix, mais bien d'une intensité oppressante qui draine l'air des poumons, empêchant de parler, de crier et même de réfléchir. Ce coaster possède juste et de loin, pour moi, le meilleur layout tout B&M confondu, absolument tout est parfait! Aucun temps mort, une first drop efficace (chose jamais vue sur des flyings), des inversions désorientantes, un pretzel loop extrêmement agressif et, de L'AIRTIME! Sur un flying B&M! Et je ne parle pas d'un léger floater à peine perceptible mais bien de flo-jector qui n'ont pas à rougir face à ceux des meilleurs Hyper de la firme. C'est simple, ce coaster a tout ce que peut offrir un flying coaster. Petit point négatif, bien que le coaster soit superbement mis en valeur dans la skyline du parc, la file d'attente est moins thématisée que je le pensais, on est loin d'une prestation digne d'Universal, mis à part la gare qui est très réussie. Pour les gens comme moi qui aiment les coasters intenses, cette machine est un rêve devenu réalité et rejoint la triforce japonaise des coasters déments, avec Hakugei et Eejanaika. Vous sortirez à coup sûr de ce coaster en chancelant, vous posant trois questions : "Que vient-il de se passer?", "Est-ce légal d'appliquer autant de force sur un corps humain?" et "Qu'est-ce que j'attends pour y retourner?".

  • Antoine B.

    Airtimes Lap Bar Nice surprise! Rattle

    Je n'avais aucune attente en allant rider ce premier Vekoma STC, n'aimant pas spécialement les inverted. Et quelle bonne surprise! Hals-über-Kopf est une magnifique addition au parc, avec un layout fun, des zero g rolls absolument parfaits, et une belle interaction avec Volldampf. Petits points rares pour un inverted, la machine se permet des floaters assez intenses à trois occasions et la présence de lap bars en fait sûrement l'inverted à inversion le plus confortable de la planète. Les overbanks sont sympas, offrant une belle intensité même si le coaster reste assez familial dans l'ensemble, se déployant avec grâce tout le long d'un layout sans temps mort. C'est clairement un front row coaster, sans hésitation, de part la sensation d'exposition typique d'un inverted, mais aussi pour les sensations générales (inversions, airtimes etc). Cependant, petite (grosse?) ombre au tableau, le coaster vibre, beaucoup. Au troisième rang les vibrations se font déjà ressentir, au last elles sont à la limite du gênant. Déjà! À voir donc comment le coaster vieillit...