Eh bien, que dire de Voltron après ces 7 tours effectués sur la machine ?
Commençons par le début de l'expérience. Vous arrivez dans le quartier croate avec ce style méditerranéen très sympa, propo...
Eh bien, que dire de Voltron après ces 7 tours effectués sur la machine ?
Commençons par le début de l'expérience. Vous arrivez dans le quartier croate avec ce style méditerranéen très sympa, proposant de nombreuses interactions entre les décors et le coaster. Ensuite, on entre dans la queue et malheureusement, on arrive sur un premier parc à bœuf (en queue classique). Ce premier parc à bœuf est plutôt classique, même s'il propose des petits éléments de décoration sympathiques comme la turbine avec l'eau qui passe à grande vitesse, ainsi que de jolis points de vue sur le launch vertical de Voltron. Là où ça devient intéressant, c'est quand on entre dans la salle de transition entre le premier parc à bœuf et le deuxième. Cette petite salle, avec le tableau des Mack, fourmille de petits Easter eggs soit à la famille Mack, soit au coaster, soit au film dédié à Nikola Tesla. Ensuite, dans la continuité de l'expérience, nous entrons dans une salle immense avec le deuxième parc à bœufs qui est extrêmement bien thématisé. Ça fourmille de détails un peu partout, entre les murs, la gaine électrique géante qui fonce vers le mur, l'animatronique de Nikola Tesla, le teaser de l'effet track avec la porte de garage, et la musique jouée par les véritables bobines Tesla. Tout est très bien peaufiné dans cette partie de la salle. Même les casiers et l'escalier sont très bien intégrés. La tension monte quand on voit les ombres à travers la cloison semi-transparente en haut de l'escalier.
Arrivé en haut de cet escalier, nous arrivons sur une gare d'embarquement continue qui ne s'arrête que s'il y a un souci technique sur un train. Le débit est colossal, et ça débite comme jamais sur ce modèle grâce à ses 7 trains. Nous avons à peine le temps de nous asseoir que l'expérience commence. Nous tournons vers le sas de lancement avec plein d'écrans qui affichent des effets autour. Ensuite, on s'arrête et l'effet track (Vertical Bounce Track comme l'appellent les Mack) se met en route. Ça vibre, ça fait des petits sauts, c'est sympa mais c'est surtout là pour montrer qu'ils peuvent tout faire avec le modèle. Après, les écrans autour projettent des petits effets de vitesse, les portes s'ouvrent (si elles ne sont pas en panne et déjà ouvertes) et nous sommes propulsés grâce au launch à 105°. Petit moment de hang sympa ensuite, corkscrew excellent suivi d'un Bunny Hill très bon, deux Immelman d'affilée bien bien twistés ceux-là, et là dieu existe : boost LSM plutôt puissant suivi du meilleur moment de hangtime de toute ma vie. Ce zero-G stall est du caviar, quasiment 2.5 secondes les jambes qui pendent bien vers le bas. S'ensuit un ejector hill (quel plaisir !), quelques changements de direction bien pêchus, et on arrive sur un dive loop qui lui-même nous amène vers la turn table. Petit moment de pause bienvenue tant le coaster se révèle intense. Aléatoirement, nous sommes tournés soit vers la gauche, soit vers la droite. Mention spéciale à la musique de cette turn table qui est incroyablement bien épique comme il faut pour ne pas casser le rythme et préparer le launch en arrière qui est bien punchy. Il a de la patate et on le sent encore plus à l'arrière où on monte beaucoup plus haut sur la flèche arrière. On enchaîne par le deuxième passage sur le launch, toujours aussi vif, qui nous amène vers le top hat classique. Enfin, classique tellement classique qu'il vous éjecte à n'importe quelle place et qu'il se permet même à certains moments une interaction avec le train en contrebas.
Et alors là, cette seconde partie, c'est du caviar. Petit G+ après le top hat grâce à un virage serré, ensuite ejector hill encore ! On enchaîne avec un inclined twist ou un straight outer bank, aucune idée, mais le rail s'incline à gauche et là, ejectors sur le côté. Ensuite, on a un double-up avec airtimes secs et on arrive sur les middle-brakes (ou plutôt end-brakes) en LSM, donc très doux, et là surprise : drop d'un coup et ejector à l'arrière et airtimes secs à l'avant. S'ensuit un corkscrew oubliable et un virage chargé en G+ suivi de la dernière inversion, encore un corkscrew qui lui est un peu meilleur que le précédent mais bien loin d'être au niveau d'un zero-G. On finit sur un magnifique Bunny Hill/hop avec un joli ejector freiné sur la fin. Du tout bon ! Enfin presque...
Parce que oui, Voltron est bien un coaster de classe mondiale. Du début à la fin, il propose une expérience hors du commun et surtout extrêmement complète. De façon objective, le layout et le reste en font un coaster proche de la perfection. Mais il y a un mais : son irrégularité. Sur 7 tours, je suis tombé sur 1 tour catastrophique tellement il vibrait, 3 tours très vibrants mais encore supportables, 2 tours vibrants mais là ça passe, c'est pardonnable, et bien évidemment le tour du seigneur où toutes les étoiles se sont alignées pour avoir le bon train qui ne vibrait pas, avec l'extérieur droit en front row. Et alors là, oui, c'était à un niveau inimaginable. Au final, Voltron ne plaira pas à tout le monde. Tantôt intense, tantôt irrégulier, il n'arrive pas à fédérer tout le monde sur un même avis comme le ferait un Taron, mais dans de bonnes conditions, Voltron se révèle être une excellente machine qui se place aujourd'hui sur la première marche de mon top.